La thérapie EMDR-DSA

Qu’est-ce que l’EMDR-DSA ?

C’est Francine SHAPIRO, psychologue californienne qui, en cherchant des solutions pour réduire le stress, a fait le lien entre mouvements oculaires et diminution de la charge émotionnelle lors d’une promenade dans un parc. Elle en a fait ensuite un sujet de thèse et a approfondi ses recherches pour mettre au point un protocole toujours utilisé aujourd’hui.

Du terme anglais qui signifie, EYE MOVEMENT DESENSITIZATION AND REPROCESSING, 
l’EMDR s’adresse principalement aux personnes ayant une modification comportementale notable, consciente ou inconsciente, à la suite d’un traumatisme ancien (accident, agression, agression sexuelle, …).

Il s’agit de désensibiliser un souvenir en pratiquant des stimulations alternées. Au point de départ, le protocole se centre sur les stimulations visuelles mais l’EMDR-DSA étend son champ d’application aux autres canaux de perception, dont les canaux auditifs et kinesthésiques.

Fonctionnement de l’EMDR-DSA

Une efficacité reconnue

L’efficacité de l’EMDR a été scientifiquement prouvée depuis 1989 par de nombreuses études contrôlées. Depuis 2013, l’OMS la préconise pour le traitement des troubles psychosomatiques. L’EMDR est également reconnue par l’INSERM depuis 2004 et par la Haute Autorité de Santé depuis 2007.

En quoi consiste l’EMDR-DSA

L’EMDR-DSA consiste à amener le patient à « digérer » des souvenirs traumatiques stockés dans sa mémoire dysfonctionnelle, parfois depuis de nombreuses années, et qui ont encore aujourd’hui des conséquences sur son état émotionnel.

Le traumatisme au sens EMDR-DSA du terme sera tout évènement que l’on peut définir de la manière suivante :

• Il y a eu un avant et un après cet évènement
• Cet évènement est encore chargé émotionnellement ici et maintenant
• Cet évènement a laissé un impact négatif durable

Contre-indications

Comme toute méthode, l’EMDR-DSA comporte des contre-indications listées ci-dessous :

• Problèmes oculaires (glaucome ou tension oculaire). En cas d’apparition de douleurs oculaires le traitement devra être arrêté et un avis médical demandé
• Antécédents cardiaques (suite infarctus, angine de poitrine, anomalie cardiaque, tension artérielle élevée, etc)
• Antécédents d’accident vasculaire cérébral
• Grossesse
• Epilepsie
• Fatigue chronique, épuisement
• Alcoolisme, toxicomanie